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sante et environnement

La pollution de la Marne dans le rapport parlementaire sur les nuisances aéroportuaires

Publié le par Nature Environnement 77

Communiqué commun

Coordination Eau IDF et ADENCA 

Le rapport d’information de la mission parlementaire sur les nuisances aéroportuaires vient d’être présenté par MM Jacques Alain Bénisti et Christophe Bouillon. Les deux députés avaient auditionné le 9 juin 2015, Jean-Claude Oliva, Joël Josso et René Durand pour la Coordination Eau Île-de-France et Mireille Lopez pour l’ADENCA.

Le rapport présente largement le point de vue des associations (pp 43 à 46) sur la pollution des eaux par les produits de dégivrage des avions, en particulier l’éthylène glycol, en provenance de l’aéroport Charles de Gaulle et les inquiétudes pour l’eau potable produite par l’usine d’Annet-sur-Marne ainsi que sur les risques d’inondations.

Les effets de la pollution par le glycol sont traités (pp 58 et 59). Les associations soulignent l’absence de normes pour cette substance émergente. L’avis de l’institut de veille sanitaire, saisi par l’agence régionale de la santé (ARS), est rappelé. Les députés soulignent que « la proximité de cet aéroport avec l’usine, et les volumes de glycols utilisés chaque saison hivernale, appellent une vigilance particulière ». La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) rappelle l’obligation des exploitants de récupérer toute substance dangereuse utilisée en application de la loi sur l’eau.

Le rapport montre enfin (pp 176 à 178) les solutions mises en œuvre à Orly et à l’étranger ainsi que des premières avancées pour l’aéroport Charles de Gaulle.

En effet, le comité de suivi loi sur l’eau du 29 octobre 2015, auquel ont participé les associations, indique un contrôle in situ des produits utilisés pour le dégivrage, en janvier 2015. Il annonce la réalisation d’une première phase de travaux pour un montant de plus de 37 millions d’euros, créant un système d’évacuation des eaux les plus polluées vers le réseau d’assainissement ; la fin des travaux est prévue pour 2017.

Une deuxième phase, optionnelle, pour un montant de 23 millions d’euros, consiste à créer une canalisation de rejet pour les eaux les moins polluées, directement dans la Marne, en aval de l’usine d’Annet-sur-Marne.

Ces premiers résultats sont à mettre au compte de l’action des associations mobilisées depuis plusieurs années maintenant.

Point noir, l’arrêté préfectoral autorisant la situation actuelle, à savoir le rejet des eaux les plus polluées vers la Marne via la Beuvronne, a été prolongé une nouvelle fois jusqu’en juin 2018. C’est dire que la vigilance des habitants et des associations est nécessaire pour que les premières mesures aboutissent. Il en va de la santé de la population et de la reconquête d’un environnement sain !

Télécharger le rapport

Télécharger le compte-rendu du comité de suivi loi sur l’eau

http://adenca.over-blog.com/2016/04/la-pollution-de-la-marne-dans-le-rapport-parlementaire-sur-les-nuisances-aeroportuaires.html

http://eau-iledefrance.fr/la-pollution-de-la-marne-dans-le-rapport-parlementaire-sur-les-nuisances-aeroportuaires/

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Transport aérien : le DOSSIER NOIR

Publié le par Nature Environnement 77

TRANSPORT AERIEN = UN DANGER POUR LA SANTE ET LE CLIMAT

Voir le dossier noir réalisé par la Convergence Associative à l'occasion de la COP 21 :

Le transport aérien progresse fortement depuis une trentaine d’années. Actuellement, la progression mondiale est de 5 % par an. Les deux grands constructeurs mondiaux AIRBUS et BOEING prévoient de vendre plus de 30 000 appareils dans les 20 ans à venir. Le trafic passager devrait doubler à l’horizon 2030.

Un rapport de 2013 de l’office parlementaire des choix technologiques et scientifiques, constate qu’en 40 ans le nombre de voyageurs a été multiplié par 10 et le fret par 14. L’augmentation du trafic est corrélée au commerce international et sa progression est 3 fois celle du PNB mondial, poussée par l’urbanisation galopante.

Qu’est-ce qui fait voler l’humanité ? Autrefois on parlait de courir mais il faut être dans l’air du temps.

L’être humain a toujours voulu se déplacer à la fois par besoin de trouver de nouvelles ressources (alimentaires au départ), pour son développement économique, maintenant pour ses loisirs. Tous les moyens de transports ont été utilisés, toujours plus rapides, de la marche à pied à la pirogue, trains et bateaux au XIXème siècle et maintenant l’avion.

On ne s’est pas trop préoccupé de cette évolution tant que ces déplacements ne menaçaient pas les ressources planétaires ou la santé de la biosphère. Mais aujourd’hui, on sait que l’homme dévore sa planète à pleines dents. Un indicateur pertinent permet d’évaluer cette emprise de l’homme sur sa planète, c’est l’empreinte écologique des populations, c'est-à-dire la surface nécessaire pour ses ressources naturelles et pour épurer ses déchets. Elle se mesure en hectare globaux (hag). Pour un français, elle est actuellement de 5 hag, soit la consommation de 2,5 planètes, le double pour un américain du nord et six fois moins pour un indien. L’humanité consommerait actuellement 2,6 hag soit 1,4 planète.

On peut critiquer toute sorte d’indicateur, mais la « surchauffe » du monde à la fois économique mais aussi physique, avec la modification très nette du climat, doit nous interroger. L’objectif du facteur 4 validé par la France : division par 4 des gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport aux émissions de 1990, ne sera pas atteint si on garde la trajectoire actuelle. Les transports, et notamment le transport aérien, sont responsables de cette dérive.

C’est pourquoi, dans ce dossier spécial, la Convergence Associative dénonce l’absence de contraintes fiscales, sociales et environnementales, dont bénéficie le transport aérien. Elle fait le point sur ses impacts climatique, sanitaire et économique.

Lire la suite du dossier :

Voir aussi le dossier AIR, CLIMAT, SANTE de France Nature Environnement Île-de-France, également édité à l'occasion de la COP 21.

Voir aussi "Transports aériens et maritimes : les grands oubliés des négociations  de la COP 21"

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AIR, CLIMAT, SANTE

Publié le par Nature Environnement 77

France Nature Environnement Île-de-France édite, à l’occasion de la COP 21, un dossier spécial sur la pollution de l’air dans la région, sur les gaz à effet de serre (GES) et leur impact sur le climat et la santé des Franciliens. Ce document a été rédigé en étroite collaboration entre professionnels et associatifs. Des élus de collectivités territoriales, des scientifiques y témoignent de leurs expériences.

La première partie met en évidence l’urgence d’accélérer les mesures de prévention et de correction car la pollution de l’air, après avoir un peu diminuée dans les années 2010, reste stable. Elle s’appuie sur les fondamentaux d’un point de vue scientifique et précise l'impact de la pollution locale et des GES sur le climat. Elle est basée sur le rapport du GIEC 2013 et ses avancées 2015 ainsi que sur les travaux de la Météorologie nationale en association avec l’Agence parisienne du Climat. Le point de non-retour pour ne pas dépasser une élévation de 2°C de la température moyenne en 2100 est presqu’atteint. Si la consommation d’énergies fossiles ne chute pas fortement dans les 10 ans, la machine thermique terrestre entrera dans un cycle incontrôlable pour des siècles, ce qui pourrait mettre en danger toute vie sur terre puisque l’on s’orienterait vers les 4 à 6 °C au-dessus de la température moyenne actuelle.

La seconde partie démontre l’impact de la pollution de l’air sur la santé des Franciliens et surtout des Franciliennes. En effet, ce sont ces dernières qui souffrent le plus de maladies respiratoires : bronchite pulmonaire obstructive et asthme. Quatre départements sont particulièrement touchés : Paris, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise. Bien qu’une corrélation entre une concentration d’un gaz et une maladie ne soit pas une preuve causale formelle, l’analyse de situations semblables dans le monde entier permet de lever toute ambiguïté.

La troisième partie propose des solutions au niveau des collectivités territoriales, des entreprises, mais aussi des associations et des citoyens pour diminuer rapidement la production de GES. Les solutions vont de la sobriété énergétique au changement de comportement dans les déplacements ou le gaspillage alimentaire.

La récente chute des cours des énergies fossiles et la résistance des grands groupes industriels et financiers n’incitent guère à l’optimisme mais la pression accrue des citoyens pour prendre en main leur avenir va dans le bon sens.

LIAISON
                                                          AIR COUV HD 2

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Fort de Vaujours : le documentaire à ne pas rater !

Publié le par Nature Environnement 77

 

Kamikazes de Vaujours, les apprentis sorciers du nucléaire

Réalisé et écrit par Marc Planeilles (52 mn)
Première diffusion du film le samedi 14 novembre 2015 à 15h20 sur France 3 Paris Île-de-France !

Rediffusion : Mardi 24 novembre à 8h50 sur France 3 Paris Île-de-France.

Ouvert en 1955 à l'initiative du général de Gaulle, le Centre d'Etudes Atomiques de Vaujours a contribué activement à la création de la bombe atomique française. En 1997, Jacques Chirac ferme ce site situé à seulement 15 kilomètres de Paris.

Aujourd'hui à l'abandon, le lieu se trouve confronté à de nombreuses pollutions chimiques et radioactives. Malgré ces inquiétudes environnementales, la société Placoplatre envisage d'ouvrir une carrière à ciel ouvert pour exploiter le gypse, risquant de remettre en suspension des particules nocives.

Comment, à l'époque, l'Etat et les responsables scientifiques du site, appelés « Kamikazes de Vaujours », ont-ils pu envisager d'expérimenter les effets de la bombe atomique aussi près de Paris ?
Et comment, encore aujourd'hui, peut-on envisager l'exploitation de ce site à haut risque sanitaire ?

Pour visionner la bande annonce du film cliquez ici.

Voir aussi pollution des sols - le scandale caché

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Non à l'augmentation des nuisances aériennes !

Publié le par Nature Environnement 77

RASSEMBLEMENT FRANCILIEN ELUS-RIVERAINS

POUR L’ARRET DE L’AUGMENTATION DU NOMBRE DE VOLS
ET LA RÉDUCTION SUBSTANTIELLE DES NUISANCES AERIENNES
EN ILE-DE-FRANCE

MARDI 10 NOVEMBRE 2015, A 18 HEURES
MINISTERE DE L’ECOLOGIE
246, BOULEVARD SAINT-GERMAIN – 75007 PARIS

 VENEZ NOMBREUX POUR DIRE NON A UNE CROISSANCE
SANS CONTRAINTES DU TRAFIC AERIEN EN ILE-DE-FRANCE

Non à l'augmentation des nuisances aériennes !

Plus que jamais, la menace d'augmentation du trafic aérien en Île-de-France est présente, conséquence prévisible du doublement annoncé du trafic mondial pour 2030, et corroborée par les prévisions d'investissements d'ADP, ainsi que par les carnets de commande des constructeurs d'avions.

Face à cette situation, la politique aéroportuaire du pays se résume en une gestion à saturation des aéroports existants, alors que les couloirs aériens survolent des zones très densément peuplées. Aucune mesure tangible n'a été prise ces dernières années par les pouvoirs publics, alors qu'il existe des solutions réalistes et applicables pour réduire les nuisances aériennes et protéger les habitants survolés de la région la plus peuplée de France.

RAPPEL : Plateforme des revendications dont est signataire Nature Environnement 77

Communiqué de presse de la Convergence associative du 04/11/2015

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Aéroport de Melun-Villaroche : non aux nuisances des hélicoptères et de l'aviation d'affaires

Publié le par Nature Environnement 77

Croyant la période favorable, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Seine-et-Marne fait le forcing, en pleine pause estivale, pour réactiver le serpent de mer que constitue le projet de développement de la plateforme aéroportuaire de Melun-Villaroche, projet que l'ensemble des associations luttant contre les nuisances aériennes a, depuis des années et à plusieurs reprises, combattu.

Avec FNE Île-de-France, NE 77 dénonce  la délocalisation d'activités héliportuaires et aéroportuaires d'affaires vers Melun-Villaroche en Seine-et-Marne, à quelques encablures des zones fortement urbanisées de Sénart et Melun, et également d'Evry et Corbeil dans le département voisin de l'Essonne. Ces zones seraient soumises à des nuisances inacceptables en raison des altitudes particulièrement basses des nouvelles trajectoires qu'il faudrait instaurer car "coiffées" par celles des avions d'Orly et de Roissy, déjà bien présentes sur ce territoire.

Nous appelons les responsables politiques à refuser catégoriquement ce projet sur Melun-Villaroche ainsi que tout autre projet de délocalisation de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux.

 

La région Île-de-France, dont le ciel est déjà aussi encombré que ses routes, n'a pas vocation à devenir la référence en termes des vols d'hélicoptères d'affaires et de tourisme que certains lobbys voudraient imposer. Le doublement des passagers aériens arrivant en Île-de-France, 150 millions au lieu des 80 actuels, à l’horizon 2030 alors que la région comptera 1,5 million d’habitants de plus ne doit pas stimuler le tourisme en hélicoptère. D'autres moyens existent, beaucoup plus respectueux de l'environnement, pour concourir au développement économique raisonnable auquel beaucoup de nos concitoyens aspirent.

 

Voir le communiqué de presse de FNE Île-de-France :

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Fort de Vaujours : Plus de transparence !

Publié le par Nature Environnement 77

APPEL A MANIFESTER POUR DIRE STOP AUX DEMOLITIONS

Samedi 20 juin 2015 à 14.00 h
Route de Courtry 93410 Vaujours
Rond-Point d'accès à la Nationale 3
 

Suite à l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) daté du 20 mars, Philippe Galli, préfet de la Seine-Saint-Denis, a autorisé le 5 mai la société Placoplatre, filiale du groupe Saint-Gobain, à reprendre ses travaux de démolition des bâtiments de l'ancien CEA (Centre à l'énergie atomique), voir le communiqué de la préfecture 93.

Mais la façon même dont s'est tenue de la commission de suivi de site (CSS) évoquée dans le communiqué de la préfecture pose question, voir la lettre adressée à ce sujet à Ségolène Royal par les sénateurs Michel Billout et Aline Archimbaud.

Les conditions de transparence ne sont pas réunies !

Alors que l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) recommandait qu'il soit fait appel à un tiers expert pour le suivi des opérations, c'est un dispositif d'autocontrôle que doit mettre en place Placoplatre.

Nous exigeons la mise en place d'une expertise indépendante.

Fort de Vaujours : Plus de transparence !
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Dossier urticant sous haute surveillance

Publié le par Nature Environnement 77

Un phénomène de grande envergure se propage actuellement sur notre territoire : Les chenilles processionnaires du pin et du chêne remontent du sud et prolifèrent en Seine-et-Marne de km en km, d'année en année, à la faveur du changement climatique. En Seine-et-Marne, 81 communes sont référencées comme étant infestées, mais, selon le collectif des communes touchées par l’invasion des chenilles processionnaires du chêne et du pin, ce sont plus de 200 communes qui seraient concernées.

Certains sites identifiés et localisés n'étant pas traités, contaminent communes, bois, forêts, jardins avoisinants. Ainsi,

  • En forêt de Fontainebleau, si empruntée par les randonneurs et les cavaliers, les cocons prolifèrent à vue d'œil ainsi que sur le bord des routes, des autoroutes et chez beaucoup de pépiniéristes,

  • Dans le parking de la gare de Bois-le-Roi, des cocons se balancent au dessus des voitures et tout le long du sentier de la voie ferrée, qui est emprunté par les piétons,

  • A Larchant, grand site touristique où la vue en haut du rocher de dame Joanne est imprenable, il suffit que les visiteurs lèvent les yeux pour voir des cocons menaçants au dessus de leur tête.

Un problème de santé publique

Outre la défoliation susceptible d'entraîner des dommages pour les arbres infestés, ces chenilles peuvent causer des troubles graves à la santé de l'homme et de l'animal : elles possèdent des poils urticants microscopiques en forme de harpon pouvant être entraînés par le vent et qui provoquent des réactions cutanées importantes, boutons, démangeaisons, lésions oculaires et respiratoires. Les animaux domestiques, eux, encourent une nécrose de la langue entraînant la mort.

Des obligations

L'arrêté n° 12/PCAD/31 du 26/03/2012 du préfet de Seine-et-Marne porte obligation d'élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion, aux fins de régulation des populations de chenilles processionnaires du chêne et du pin. Il appartient aux maires des communes infestées par les chenilles processionnaires ainsi qu’à chaque propriétaire et locataire de terrain de procéder aux actions nécessaires.

Josiane Cottron, membre de Nature Environnement 77 qui suit ce dossier, s'interroge :

  • Qu’attend-on ? Des chocs anaphylactiques, des œdèmes de Quincke voire des insuffisances respiratoires qui sont loin d'être de simples démangeaisons !

  • N'y-a-t'il pas une priorité de santé publique  quand celle-ci est reconnue?

  • A quoi sert le code de la santé ?

  • Pourquoi l'arrêté préfectoral de 2012 n'est-il pas appliqué dans de nombreuses communes ?

  • Pourquoi les services de l'état n'obligent-ils pas les mairies et citoyens concernés à respecter la loi ?

  • Faut-il encore d'autres problèmes sanitaires et environnementaux, tels que ceux relatés par la presse lors de l'été 2014 !

Des méthodes de lutte efficaces existent

Encore faut-il qu'elles soient mises en œuvre... Les processionnaires du pin vont descendre de leurs nids pour aller, en procession, s’enterrer vers la mi-mars. Il faut éliminer les nids de toute urgence ! Dans les grands massifs forestiers, s’il est impossible de traiter tous les arbres, un par un, il est cependant indispensable et obligatoire, dans les lieux très fréquentés, de réaliser des opérations d’enlèvement des nids.

Nous en appelons donc à une démarche citoyenne et à une volonté politique

Pour en savoir plus :

Pour tout complément d’information, contacter Josiane Cottron au 06 13 02 37 89 ou cottron.josiane@orange.fr

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Fort de Vaujours : La responsabilité de l’Etat en question !

Publié le par Nature Environnement 77

 

 

 

Fort-Vaujours-Manif 17.05.2014 1Fort-Vaujours-Manif 17.05.2014 2

Photos Daniel Bernal

Fort-Vaujours-Affichette-NE77-Manif 17.05.2014 

 

 

Message de NE 77 lors de la manifestation

 

Plus de 400 personnes ont répondu à notre appel à manifestation du 17 mai 2014.

 

Quand le ministère de l'Environnement et les services de l'État vont-ils enfin prendre leurs responsabilités ?
Quand le ministère de la défense va-t-il enfin lever le voile sur les secrets qui pèsent sur ce lieu de conception des détonateurs des bombes atomiques françaises ?
Quand les préfectures vont-elles enfin prendre la pleine mesure des risques en cours et à venir que le projet de Placoplatre fait peser sur les travailleurs et les populations riveraines ?
Quand les élus des villes concernées vont-ils faire ce qui est nécessaire et indispensable pour faire stopper les démolitions en cours et mettre un terme à ce projet délirant aux portes de Paris ?

 

Le collectif "Sauvons la Dhuis" re-demande avec plus de force que jamais que les destructions cessent sur-le-champ et que le projet d'exploitation de Placoplatre soit définitivement jeté aux oubliettes.

Voir le communiqué complet du collectif SAUVONS LA DHUIS

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Fort de Vaujours : La contamination démontrée

Publié le par Nature Environnement 77

Mesures_25.02.2014-02.JPG  Mesures_25.02.2014-04.JPG

 

Missionnée par la préfète de Seine-et-Marne pour effectuer des mesures contradictoires sur des points singuliers au niveau du site du Fort de Vaujours, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) confiait la réalisation de cette campagne de mesures à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et à l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest (ACRO). Le collectif "Sauvons la Dhuis" était invité à participer le mardi 25 février 2014  aux mesures contradictoires sur 3 "points chauds" dans l'enceinte du Fort de Vaujours. La CRIIRAD, grâce à la pression des associations, était également présente.

Bien sûr, nous savions dès le départ que ces mesures contradictoires ne prouveraient pas grand chose sur l'état de contamination et de pollution de l'ensemble du site, puisque ne portant que sur ces points faisant polémique*. D'autre part, le protocole de mesures était établi par l'IRSN sans aucune concertation avec les autres intervenants et alors que l'IRSN n'est pas neutre dans cette affaire.

Or, les mesures effectuées le prouvent, il y a bien une contamination de la casemate TC au point CEA1 et ce résultat invalide les affirmations précédentes de non-contamination des laboratoires officiels.

Voir le communiqué de la CRIIRAD faisant le bilan des mesures contradictoires du 25 février 2014.

 

Voir le communiqué du collectif Sauvons la Dhuis relatant en détail le déroulement de ces mesures contradictoires.

 

*C'est pourquoi avec Environnement 93 et Ile-de-France Environnement, Nature Environnement 77 a adressé un courrier au ministre de la défense lui demandant de transmettre des informations détaillées localisant précisément l’ensemble des ouvrages susceptibles d’être contaminés en profondeur d’un point de vue radiologique, chimique et pyrotechnique, une étude rigoureuse sur  l'évaluation des risques étant conditionnée à l'obtention de ces éléments. 

 

 

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