Fort de Vaujours : La contamination démontrée
Missionnée par la préfète de Seine-et-Marne pour effectuer des mesures contradictoires sur des points singuliers au niveau du site du Fort de Vaujours, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) confiait la réalisation de cette campagne de mesures à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et à l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest (ACRO). Le collectif "Sauvons la Dhuis" était invité à participer le mardi 25 février 2014 aux mesures contradictoires sur 3 "points chauds" dans l'enceinte du Fort de Vaujours. La CRIIRAD, grâce à la pression des associations, était également présente.
Bien sûr, nous savions dès le départ que ces mesures contradictoires ne prouveraient pas grand chose sur l'état de contamination et de pollution de l'ensemble du site, puisque ne portant que sur ces points faisant polémique*. D'autre part, le protocole de mesures était établi par l'IRSN sans aucune concertation avec les autres intervenants et alors que l'IRSN n'est pas neutre dans cette affaire.
Or, les mesures effectuées le prouvent, il y a bien une contamination de la casemate TC au point CEA1 et ce résultat invalide les affirmations précédentes de non-contamination des laboratoires officiels.
Voir le communiqué de la CRIIRAD faisant le bilan des mesures contradictoires du 25 février 2014.
Voir le communiqué du collectif Sauvons la Dhuis relatant en détail le déroulement de ces mesures contradictoires.
*C'est pourquoi avec Environnement 93 et Ile-de-France Environnement, Nature Environnement 77 a adressé un courrier au ministre de la défense lui demandant de transmettre des informations détaillées localisant précisément l’ensemble des ouvrages susceptibles d’être contaminés en profondeur d’un point de vue radiologique, chimique et pyrotechnique, une étude rigoureuse sur l'évaluation des risques étant conditionnée à l'obtention de ces éléments. |