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sante et environnement

Dossier urticant sous haute surveillance

Publié le par Nature Environnement 77

Un phénomène de grande envergure se propage actuellement sur notre territoire : Les chenilles processionnaires du pin et du chêne remontent du sud et prolifèrent en Seine-et-Marne de km en km, d'année en année, à la faveur du changement climatique. En Seine-et-Marne, 81 communes sont référencées comme étant infestées, mais, selon le collectif des communes touchées par l’invasion des chenilles processionnaires du chêne et du pin, ce sont plus de 200 communes qui seraient concernées.

Certains sites identifiés et localisés n'étant pas traités, contaminent communes, bois, forêts, jardins avoisinants. Ainsi,

  • En forêt de Fontainebleau, si empruntée par les randonneurs et les cavaliers, les cocons prolifèrent à vue d'œil ainsi que sur le bord des routes, des autoroutes et chez beaucoup de pépiniéristes,

  • Dans le parking de la gare de Bois-le-Roi, des cocons se balancent au dessus des voitures et tout le long du sentier de la voie ferrée, qui est emprunté par les piétons,

  • A Larchant, grand site touristique où la vue en haut du rocher de dame Joanne est imprenable, il suffit que les visiteurs lèvent les yeux pour voir des cocons menaçants au dessus de leur tête.

Un problème de santé publique

Outre la défoliation susceptible d'entraîner des dommages pour les arbres infestés, ces chenilles peuvent causer des troubles graves à la santé de l'homme et de l'animal : elles possèdent des poils urticants microscopiques en forme de harpon pouvant être entraînés par le vent et qui provoquent des réactions cutanées importantes, boutons, démangeaisons, lésions oculaires et respiratoires. Les animaux domestiques, eux, encourent une nécrose de la langue entraînant la mort.

Des obligations

L'arrêté n° 12/PCAD/31 du 26/03/2012 du préfet de Seine-et-Marne porte obligation d'élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion, aux fins de régulation des populations de chenilles processionnaires du chêne et du pin. Il appartient aux maires des communes infestées par les chenilles processionnaires ainsi qu’à chaque propriétaire et locataire de terrain de procéder aux actions nécessaires.

Josiane Cottron, membre de Nature Environnement 77 qui suit ce dossier, s'interroge :

  • Qu’attend-on ? Des chocs anaphylactiques, des œdèmes de Quincke voire des insuffisances respiratoires qui sont loin d'être de simples démangeaisons !

  • N'y-a-t'il pas une priorité de santé publique  quand celle-ci est reconnue?

  • A quoi sert le code de la santé ?

  • Pourquoi l'arrêté préfectoral de 2012 n'est-il pas appliqué dans de nombreuses communes ?

  • Pourquoi les services de l'état n'obligent-ils pas les mairies et citoyens concernés à respecter la loi ?

  • Faut-il encore d'autres problèmes sanitaires et environnementaux, tels que ceux relatés par la presse lors de l'été 2014 !

Des méthodes de lutte efficaces existent

Encore faut-il qu'elles soient mises en œuvre... Les processionnaires du pin vont descendre de leurs nids pour aller, en procession, s’enterrer vers la mi-mars. Il faut éliminer les nids de toute urgence ! Dans les grands massifs forestiers, s’il est impossible de traiter tous les arbres, un par un, il est cependant indispensable et obligatoire, dans les lieux très fréquentés, de réaliser des opérations d’enlèvement des nids.

Nous en appelons donc à une démarche citoyenne et à une volonté politique

Pour en savoir plus :

Pour tout complément d’information, contacter Josiane Cottron au 06 13 02 37 89 ou cottron.josiane@orange.fr

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Fort de Vaujours : La responsabilité de l’Etat en question !

Publié le par Nature Environnement 77

 

 

 

Fort-Vaujours-Manif 17.05.2014 1Fort-Vaujours-Manif 17.05.2014 2

Photos Daniel Bernal

Fort-Vaujours-Affichette-NE77-Manif 17.05.2014 

 

 

Message de NE 77 lors de la manifestation

 

Plus de 400 personnes ont répondu à notre appel à manifestation du 17 mai 2014.

 

Quand le ministère de l'Environnement et les services de l'État vont-ils enfin prendre leurs responsabilités ?
Quand le ministère de la défense va-t-il enfin lever le voile sur les secrets qui pèsent sur ce lieu de conception des détonateurs des bombes atomiques françaises ?
Quand les préfectures vont-elles enfin prendre la pleine mesure des risques en cours et à venir que le projet de Placoplatre fait peser sur les travailleurs et les populations riveraines ?
Quand les élus des villes concernées vont-ils faire ce qui est nécessaire et indispensable pour faire stopper les démolitions en cours et mettre un terme à ce projet délirant aux portes de Paris ?

 

Le collectif "Sauvons la Dhuis" re-demande avec plus de force que jamais que les destructions cessent sur-le-champ et que le projet d'exploitation de Placoplatre soit définitivement jeté aux oubliettes.

Voir le communiqué complet du collectif SAUVONS LA DHUIS

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Fort de Vaujours : La contamination démontrée

Publié le par Nature Environnement 77

Mesures_25.02.2014-02.JPG  Mesures_25.02.2014-04.JPG

 

Missionnée par la préfète de Seine-et-Marne pour effectuer des mesures contradictoires sur des points singuliers au niveau du site du Fort de Vaujours, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) confiait la réalisation de cette campagne de mesures à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et à l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest (ACRO). Le collectif "Sauvons la Dhuis" était invité à participer le mardi 25 février 2014  aux mesures contradictoires sur 3 "points chauds" dans l'enceinte du Fort de Vaujours. La CRIIRAD, grâce à la pression des associations, était également présente.

Bien sûr, nous savions dès le départ que ces mesures contradictoires ne prouveraient pas grand chose sur l'état de contamination et de pollution de l'ensemble du site, puisque ne portant que sur ces points faisant polémique*. D'autre part, le protocole de mesures était établi par l'IRSN sans aucune concertation avec les autres intervenants et alors que l'IRSN n'est pas neutre dans cette affaire.

Or, les mesures effectuées le prouvent, il y a bien une contamination de la casemate TC au point CEA1 et ce résultat invalide les affirmations précédentes de non-contamination des laboratoires officiels.

Voir le communiqué de la CRIIRAD faisant le bilan des mesures contradictoires du 25 février 2014.

 

Voir le communiqué du collectif Sauvons la Dhuis relatant en détail le déroulement de ces mesures contradictoires.

 

*C'est pourquoi avec Environnement 93 et Ile-de-France Environnement, Nature Environnement 77 a adressé un courrier au ministre de la défense lui demandant de transmettre des informations détaillées localisant précisément l’ensemble des ouvrages susceptibles d’être contaminés en profondeur d’un point de vue radiologique, chimique et pyrotechnique, une étude rigoureuse sur  l'évaluation des risques étant conditionnée à l'obtention de ces éléments. 

 

 

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Fort de Vaujours : Une manifestation pour la vérité

Publié le par Nature Environnement 77

Parce qu'il est inscrit dans ses statuts que son rôle  est de veiller à la sauvegarde et à la mise en valeur de la nature, de l'environnement et de la qualité de la vie et que ça comprend aussi la lutte contre les pollutions et les nuisances, NATURE ENVIRONNEMENT 77 était là le 8 février 2014 :


  • Pour soutenir les associations locales et les riverains inquiets pour leur santé.
  • Pour faire valoir, au nom du respect des populations, des générations futures, du vivant, le principe de précaution que certains voudraient bafouer. 
01

Le message de

NATURE ENVIRONNEMENT 77 :


NON à tout ce qui peut engendrer la pollution de la terre, de l'air, de l'eau


NON à la mise en danger de la santé


NON, aussi, à la destruction des espaces naturels de la "ceinture verte", dernières coupures d'urbanisation à la limite de la zone dense de la région parisienne. Laissez-nous ces espaces de nature, de respiration, laissez-nous cette colline !

 

 

 

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Fort de Vaujours : La manifestation du 8 février 2014

Publié le par Nature Environnement 77

Fort-Vaujours-Affiche-manif 08.02.2014
Le collectif « Sauvons la Dhuis », vous invite à une marche pour :
DIRE NON aux projets de Placoplâtre et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine,
DEMANDER que tous les moyens soient donnés afin de trouver les causes des taux élevés de décès par cancer dont souffrent les riverains du Fort de Vaujours.
 

 

Nos articles précédents sur le Fort de Vaujours :

 

Fort de Vaujours : Appel à manifester le 8 février 2014

 

Fort de Vaujours : Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions

 

Pour en savoir plus, les communiqués du collectif Sauvons la Dhuis :

 

Fort de Vaujours : Les dangers sous-estimés des munitions non explosées

 

Fort de Vaujours : Les révélations de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)

 

Fort de Vaujours : De l'uranium dans le gypse ?

 

Signer la pétition "Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours"


 

LES PRECISIONS DE LA CRIIRAD SUR LE FORT DE VAUJOURS :

 

COMMUNIQUE DU 05.02.2014

 

L

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Fort de Vaujours : Appel à manifester le 8 février 2014

Publié le par Nature Environnement 77

 

A ce jour, vous êtes déjà plus de 82.000 personnes à avoir signé la pétition 

"Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours"

(Signer la pétition)

afin de demander ou redemander

 

- Qu'une réelle étude d'impact sur les risques pouvant nuire à la santé des populations locales et des travailleurs soit réalisée par des organismes indépendants tels que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité).

- La mise en place d'un réel périmètre de protection afin que le site soit absolument protégé et qu'aucune occupation des sols et d'exploitation des sous-sols ne soient autorisées.

- Que toute la lumière soit faite afin de déterminer les causes exactes des taux anormaux de décès par tumeurs sur la commune de Courtry.

- La mise en place, dans les plus brefs délais, d'une commission d'enquête parlementaire relative aux conséquences des expérimentations nucléaires réalisées au sein du Centre d'études du Commissariat à l'Énergie Atomique de Vaujours-Courtry ainsi qu'aux risques liés aux projets portés par Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine.


Devant les tentatives d'élus de minimiser la gravité de la situation, le silence absolu des services de l'État, le jusqu'au-boutisme de Placoplâtre et les voeux pieux de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine,

le collectif «Sauvons la Dhuis», vous invite à une

 

Marche Samedi 8 Février 2014

Rendez-vous à 14.30 h

sur la Place du Pâtis à Coubron

 

Pour dire NON aux projets de Placoplâtre et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine,
Pour DEMANDER que tous les moyens soient donnés afin de trouver les causes des taux élevés de décès par cancer dont souffrent les riverains du Fort de Vaujours.

 

Cette marche emblèmatique pour la santé des citoyens, d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Coubron (93470) à Courtry (77181), entre la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne.

 

Voir les derniers communiqués de presse du collectif Sauvons la Dhuis :

 

Fort de Vaujours : Les dangers sous-estimés des munitions non explosées

 

Fort de Vaujours : Les révélations de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)

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Carnaval des asphyxiés

Publié le par Nature Environnement 77

IDFE-Affiche-Carnaval des asphyxies 01.02.2014

 

Tous avec Ile-de-France Environnement pour un air de qualité

le samedi 1er février 2014 à 15 h
sur la place des droits de l'homme et de la liberté  (métro Trocadéro lignes 6 et 9).

 

Cette manifestation sera statique mais emblématique ; il est demandé de venir avec des masques (en papier, en tissu ou à gaz), avec des poussettes d'enfants (bébé en plastique)...

Il s'agit de donner un signe fort en plein coeur de Paris des dangers que fait courir la pollution de l'air pour les habitants, les travailleurs qui y séjournent tous les jours et les touristes...

Le dossier de 4 pages sur la pollution de l'air réalisé par Ile-de-France Environnement sera distribué aux passants nombreux dans ce secteur très fréquenté.

 

La pollution du territoire à l'intérieur de l'A86 touche touche 6,5 millions de franciliens. Les mesures préconisées depuis près de 20 ans ont montré leur insuffisance chronique. Les maladies respiratoires, cardiovasculaires et les cancers bronchiques sont en constante augmentation.
Selon l'OMS, la pollution est toxique dès les premiers microgrammes de particules. Les Franciliens réagissent fermement et demandent aux pouvoirs publics de mettre en place des mesures pour faire baisser cette pollution : suppression des véhicules de transports collectifs fonctionnant au diesel, limitation de l'accès de l'agglomération centrale pour les véhicules les plus polluants, actions en faveur des reports modaux et des circulations douces, accélération des isolations des logements, recyclage des déchets...


Et si l'Etat sauvait notre air au lieu de le brasser...


Qu’attend-t-on pour réagir et prendre des mesures fortes de réduction de la pollution de l’air ?

«des dispositions sont déjà présentes dans la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (LAURE) qui va bientôt fêter ses 20 ans. Malheureusement, celle-ci ne prend pas en compte les nouveaux outils et n'a été mise en œuvre que partiellement. Que l'on parle d'agriculture, d'énergie ou de transports, une nouvelle version de cette loi prenant en compte au mieux les différentes sources de pollution, est indispensable.»

VOIR les explications de France Nature Environnement (1er communiqué de presse du 18/12/2013).



Les annonces de la Commission européenne contre le «tueur invisible»

 

La Commission européenne vient de rendre publique sa nouvelle stratégie pour l’amélioration de la qualité de l'air en Europe. France Nature Environnement se félicite de cette annonce très attendue, mais regrette le manque d’ambition de certaines mesures.

«Enfin la Commission commence à concrétiser une volonté d’améliorer la qualité de l’air en Europe ! Il faut maintenant que les Etats, comme la France, mettent aussi en place des politiques ambitieuses pour la qualité de l’air ! Ceci, accompagné de recherche et d’innovation, pour une meilleure santé des citoyens, un environnement respecté et un gain économique considérable». 

VOIR les explications de France Nature Environnement (2ème communiqué de presse du 18/02/2013).

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Fort de Vaujours : Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions

Publié le par Nature Environnement 77

Voici la nouvelle pétition en ligne du

collectif "Sauvons la Dhuis"

 

Après nos combats victorieux pour sauver la trame verte de la Dhuis de la destruction, le collectif  "Sauvons la Dhuis" a de nouveau besoin de vous.

Oui, nous comptons sur vous afin de nous aider à empêcher ce qui pourrait devenir l'un des plus gros drames sanitaires de l'Est Parisien.

Aux portes de Paris, sur un ancien site militaire utilisé pour développer des détonateurs de bombes atomiques, des projets sans aucune garantie pour la santé des populations, sont sur le point de voir le jour.

À cheval sur la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne, ce site connu pour ses pollutions radioactives et chimiques se nomme le Fort de Vaujours.
Pour que la vérité soit révélée, pour la santé de nos enfants et de nos petits enfants, aidez nous en signant et en diffusant notre pétition "Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours".

Depuis 2010, le site de 45 hectares est la propriété de la société BP PLACO (Placoplâtre), filiale du groupe St-Gobain, et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine.

Placoplâtre souhaite détruire le fort et extraire des millions de m3 de terres potentiellement contaminées afin d'y ouvrir une carrière de gypse (pierre à plâtre) à ciel ouvert. La Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC), propriétaire de 11 hectares, souhaite y implanter une zone d'activités économiques.
Le 04 avril 2013, à la demande des nouveaux propriétaires, les conseillers municipaux de la ville de Courtry ont voté à l'unanimité la révision du Plan Local d'Urbanisme afin de permettre la réalisation de ces projets. Tout est donc en marche pour ce qui pourrait être un des plus grands désastres sanitaires de l'Est Parisien, voire de la région parisienne.
Il est donc urgent de réagir avant qu'il ne soit trop tard.
Quels sont les risques pour la santé des populations locales ?
Quels sont les risques que vont prendre les employés et autres sous-traitants qui vont travailler sur ce site et notamment à la destruction des bâtiments et au déplacement de millions de m3 de terres potentiellement contaminées ?
Quelles garanties peuvent apporter les propriétaires au niveau de la sécurité sanitaire des habitants et des travailleurs ?
Devant l'ampleur des risques, nous demandons donc qu'une réelle étude d'impact indépendante sur les risques pouvant nuire à la santé des populations locales et des travailleurs soit réalisée par des organismes tels que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité).
 
Comme en 2001, nous re-demandons la mise en place d'un réel périmètre de protection afin que le site soit absolument protégé et qu'aucune occupation des sols et exploitation des sous-sols ne soit autorisée.
 
Nous demandons avec force que toute la lumière soit faite afin de déterminer les causes exactes des taux anormaux de décès par tumeurs sur la commune de Courtry.
 
Enfin, nous demandons la mise en place, dans les plus brefs délais, d'une commission d'enquête parlementaire relative aux conséquences des expérimentations nucléaires réalisées au sein du Centre d'études du Commissariat à l'Énergie Atomique de Vaujours-Courtry ainsi qu'aux risques liés aux projets portés par Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine.

 

Pour aller plus loin : Le dossier

 

Signer la pétition

 

Un peu d'histoire : L'article ASMSN (Nature Actualités) en 2000

 

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Quand va-t-on réellement appliquer le principe pollueur = payeur ?

Publié le par Nature Environnement 77

 

Suite au recul du gouvernement au sujet de la taxe kimométrique poids lourd on risque de rester encore longtemps en France dans une logique de  


pollué = payeur !

 

Voir le positionnement de FNE sur la TKPL :

Pour aller plus loin sur la TKPL, voir la plaquette de FNE "TKPL, enjeux et perspectives d'un outil au service d'une politique de transports durables" 
 

 

 

Il en est ainsi dans bien des domaines, voir à ce sujet l'article sur la pollution de la Beuvronne, petit ru du nord-ouest de la Seine-et-Marne se jetant dans la Marne, paru dans "Liaison" d'octobre 2013, où il est question, entre autres, de transport aérien... :

 

La rivière Beuvronne ne doit pas rester polluée par les installations industrielles

Ce petit cours d'eau reçoit une incroyable quantité de déchets toxiques. Les riverains sont exaspérés et l'approvisionnement en eau est menacé. Les associations demandent l'accélération des mesures et l'application du principe pollueur-payeur.



 

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MOINS DE NUISANCES AERIENNES POUR LES FRANCILIENS !

Publié le par Nature Environnement 77

Suite à leur colloque organisé le 12 octobre "le transport aérien en question", les associations s'expriment :

Communiqué de Presse

Moins de nuisances aériennes

pour préserver la santé des Franciliens : c’est possible !

 

Samedi 12 octobre 2013, des associations franciliennes de protection de l’environnement et de lutte contre les nuisances aériennes ont accueilli 200 participants pour une matinée de partage d’information et de larges échanges au Conseil Régional d’Ile-de-France. Une occasion unique d’entendre un autre son que celui assené depuis des années aux riverains : « silence, on travaille et tant pis pour la pollution de l’air, le bruit et l'augmentation de l'effet de serre ! »

Encouragés par l’introduction de Pierre SERNE, Vice-président du Conseil Régional en charge des transports et de la mobilité et le message de soutien envoyé par Nicolas HULOT qui a insisté sur la nécessaire taxation du kérosène sur les vols intérieurs, les spécialistes et les experts associatifs de terrain ont fait de courtes présentations en insistant sur l’impact de ce mode de déplacement sur la santé d’un quart des Franciliens. 60 % du trafic aérien français est concentré sur l’Ile-de-France et la majorité des habitants des villes les plus touchées ont des difficultés sociales renforcées par la dégradation de leur santé, qualité de vie et patrimoine....

....Le transport aérien provoque de graves nuisances qui ne sont plus acceptées comme inéluctables par les 3 millions de Franciliens concernés mais contribue aussi fortement à l'effet de serre. Les échanges nombreux et riches de la matinée ont fait ressortir la nécessité que la gouvernance de l’aérien revienne dans le droit commun et que la dérégulation et les exceptions dont il bénéficie cessent et ce pour plus de justice environnementale. C’est possible !

 

Voir le communiqué de presse complet.

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