protection de la nature - des paysages et des sites
Parc Napoléon : Une très mauvaise idée !
La réalisation de ce parc est prévue en Seine-et-Marne, à proximité de Montereau-Fault-Yonne, sur la commune de Marolles-sur-Seine. Les porteurs du projet mettent en avant l'engouement international pour Napoléon et la création d'emploi pour justifier son intérêt.
NE 77 rappelle que la zone ciblée est classée site Natura 2000 (1), ZNIEFF (2) de type I et de type II, zone d'importance pour la conservation des oiseaux, et comprend des biotopes d'espèces protégées. L'impact des visiteurs, de la circulation automobile, des tirs au canon réguliers lui semblent incompatibles avec ce type de protection et de label. Par ailleurs, on peut se questionner sur la viabilité économique d'un tel projet alors que la situation financière des autres parcs d'attraction d'Ile-de-France est aujourd'hui assez fragile. Dans une conjoncture où le pouvoir d'achat diminue, il y a de fortes chances pour que ce soit en priorité le budget loisirs qui soit revu à la baisse... |
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Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1758 sites.
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Une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique, abrégée par le sigle ZNIEFF, est un type d'espace naturel labellisé de France.
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Les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ; ou ce sont des espaces d'un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local.
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Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.
A la recherche des mares en Ile-de-France
La Société nationale de protection de la nature (SNPN) et Natureparif, l’agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, lancent dès aujourd’hui « Si les mares m’étaient comptées », un site internet dédié à l’inventaire participatif et au suivi des mares franciliennes.
Face au constat alarmant de la disparition des mares en France (entre 30 et 50 % d’entre elles ont disparu depuis 1950), la SNPN a initié en 2010 un inventaire régional de ces milieux. L’objectif de ce programme de science participative est d’établir un état des lieux de ces micro-zones humides indispensables à la survie de nombreuses espèces faunistiques et floristiques, parfois rares et menacées. Au-delà du simple recensement, il s’agit d’impulser une véritable dynamique régionale de préservation de ces milieux.
Un important travail d’analyse cartographique réalisé par la SNPN a permis d’identifier plus de 22 250 mares sur le territoire francilien. Environ un tiers d’entre-elles a été visité et signalé sur le site de l’opération, grâce au soutien et à la participation de l’ensemble des bénévoles et des structures partenaires (structures publiques, collectivités, associations). Malgré ces résultats encourageants, le travail à fournir reste important : près de 15 000 mares doivent encore être confirmées !
Tout le monde peut participer, selon deux protocoles distincts :
1 - Au cours de vos promenades, notez la localisation et l’état des mares que vous observez. Des inventaires naturalistes (amphibiens, odonates, flore) pourront également être réalisés par les plus aguerris.
2 - Vous pouvez également contacter la SNPN pour demander une carte des mares pré-localisées sur votre commune et qui n’ont pas encore été visitées. Vous pourrez ainsi partir à leur recherche !
Des outils pour vous aider à caractériser au mieux les mares que vous rencontrerez sont à votre disposition sur http://www.snpn.mares-idf.fr/.
Les informations collectées permettront de compléter les connaissances régionales sur ces milieux, de mettre en place un suivi à long terme et de mener des actions de préservation en faveur de ces remarquables micro-zones humides.
FORT DE VAUJOURS : projets d'exploitation (Placoplatre) et d'aménagement
Suite de nos précédents articles :
Sauvegarde de la DHUIS : une nouvelle pétition en ligne
Placoplatre projette également d'exploiter ce site, contaminé par les activités du Commissariat à l'Energie Atomique qui y a été installé pendant 42 ans (1955-1997) pour en extraire le gypse. La Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC) quant à elle, propriétaire de 11 hectares, souhaite y implanter une zone d'activités.
Voir l'article très documenté du collectif "Sauvons la Dhuis", suite à l'enquête remarquable qu'il a menée à propos du
Sauvegarde de la DHUIS : Une nouvelle pétition en ligne
Non à la destruction de la promenade de la Dhuis
et au saccage du bois de Gratuel !
Suite à notre article concernant les projets d'exploitation de Placoplatre,
Nous vous invitons à signer la pétition rédigée par le collectif "Sauvons la Dhuis" adressée aux préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis, leur demandant que, s'il doit y avoir exploitation du gypse, celle-ci se fasse de façon souterraine, de façon à préserver le bois de Gratuel et les milieux naturels du massif de l'Aulnoye.
Voir le texte complet de la pétition sur le site du collectif "Sauvons la Dhuis"
Accès direct pour signer la pétition en ligne
La Dhuis à nouveau menacée !
Lors de la Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain), mardi 4 décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.
Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois de Gratuel.
Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).
Le Fort de Vaujours qui surplombe les communes de Courtry, Vaujours et Coubron, est bordé par la Dhuis et sa promenade. Cette ancienne fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique semble avoir sonné.
Ce site de 45 hectares présente des risques très importants de contamination résiduelle en matières radioactives (Uranium 238, voire autres).
Placoplâtre projette d'exploiter ce site à ciel ouvert pour y extraire le gypse.
Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sureté des habitants des communes environnantes, à la sécurité des salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys ?
Comment Placoplâtre peut-elle garantir que les 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes seront correctement traités et décontaminés ?
Comment Placoplâtre peut-elle raisonnablement garantir la non contamination des sols, de l’air et des eaux compte tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter ?
Existe-t'-il dans un milieu si urbanisé un autre chantier de dépollution de cette ampleur présentant autant de risques radiologiques ?
Comment Placoplâtre peut elle garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination ?
Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!
Communiqué de presse cosigné par 8 associations de défense de l'environnement
Voir le communiqué de presse complet
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Le maintien par le conseil régional, dans le SDRIF de 2013, du classement de la totalité des 160ha sur les 3 communes en zone naturelle, espace vert et espace de loisirs ou zone agricole comme dans le SDRIF de 2008,
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Le désistement de la commune de Gagny, pour que l'AEV devienne propriétaire de l'intégralité des terrains du Montguichet,
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L’abandon de tout projet d’urbanisation,
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La valorisation des terrains agricoles par l’AEV, avec une agriculture biologique diversifiée, dans une démarche de circuits courts à destination des communes environnantes.
Les associations signataires du présent communiqué :
Environnement 93
11 allée des sources 93220 Gagny - http://www.environnemeny93.fr
Nature Environnement 77
6 rue Plâtrière 77000 Melun - http://www.environnement 77.fr
Entre Dhuis et Marne
45 rue Raymond Counil 77500 Chelles - http://amap.dhuismarne.free.fr
Les Abbesses Gagny Chelles
67 avenue Paul-De-Kock 93220 Gagny - http://gagny-abbesses.info
ANCA - Les Amis Naturalistes des Coteaux d'Avron
44 avenue des fauvettes 93360 Neuilly Plaisance - http://association.anca.free.fr
Gagny Environnement
18 rue des collines 93220 Gagny - http://gagny-environnement.org
ADERZAC Montfermeil Environnement
68 rue du Docteur Calmette 93370 Montfermeil
Association Riverains Bords de Marne
12 avenue des îles 77500 Chelles - http://lemarneux.over-blog.com/
Aqueduc de la Dhuis : le projet de cession abandonné
GENE: Nettoyage de printemps 2012
Rendez-vous est donné aux volontaires
dimanche 18 mars 2012 à 9h
au bout du champ de Mars Nemours
pour le 18ème ramassage de printemps organisé par le GENE, Groupe Ecologique de Nemours et des Environs.
Le but de l'opération est le nettoyage des deux berges du Loing, de la passerelle au pont à haubans "Charles Hochart".
Les différents partenaires de cette opération sont les villes de Nemours et de Saint-Pierre, le GENE, le club de Canoë-Kayak Animation Eaux-Vives Val-de-Loing et le Club de plongée O.C.E.A.N.S.
En fin de matinée, une collation sera offerte aux ramasseurs.
Venez nombreux!