Villeparisis - Trafic illégal de déchets

Publié le par Nature Environnement 77

 

Un réseau d’enfouissement illégal de déchets démantelé près de Paris

Digne de la mafia, un réseau d’enfouissement illégal de déchets, parfois dangereux, a été démantelé en région parisienne, impliquant la famille Hornec, considérée par la police comme l’un des piliers de la pègre dans la capitale.

Entre des dépôts sauvages dans les champs de la plaine de France, à 20 km au nord-est de Paris, des nuits dans des palaces, et des agriculteurs étranglés par les dettes, la police judiciaire de Seine-Saint-Denis a déniché un dénominateur commun, bien connu des fichiers de police: la famille Hornec.

«S’inspirant des méthodes de la mafia italienne», le clan, dont des membres ont déjà été condamnés pour du trafic de cocaïne, avait monté une société véreuse, qui s’adressait à des entreprises, de BTP par exemple, obligées par la loi de faire recycler leurs déchets, a relaté à l’AFP une source proche de l’enquête.

A prix cassé, les malfaiteurs leur proposaient de s’en charger. Mais au lieu de les traiter pour en faire du remblai, leur société RTR Environnement enfouissait ces résidus, parfois contaminés par de l’amiante, en toute illégalité, a-t-elle ajouté.

Au passage, des agriculteurs étaient menacés, ou piégés par des prêts à des taux très élevés, forcés en contrepartie d’abandonner leurs terres pour laisser les suspects y enfouir les déchets non-recyclables.

Cinq personnes, dont Jean-Claude Hornec et son fils Loune, devaient être mises en examen jeudi par un juge d’instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis), pour extorsion de fonds en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et dépôts illégaux de déchets. Ils encourent jusqu’à 30 ans de prison.

 

Article complet paru sur le site de Libération le 06.03.2014

 

 

Alertée par un long ballet de camions, l’association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca) avait donné l’alerte de ces Mouvements de terre au lieu-dit « l'Ambresis » à Villeparisis.

 

Le 4 décembre 2013, Nature Environnement 77 interpellait la sous-préfecture et lui demandait de faire intervenir les services de l'Etat pour effectuer le contrôle de cette activité de « remblayage ».

  • Demande de contrôle de la hauteur autorisée, avec, au cas où il y aurait dépassement, le dressage d'un procès-verbal et la fermeture du site.

  • Demande de prélèvement des déchets déversés sur le site aux fins d'analyse (risques de rejet de polluants dans le ru des Grues).

 

Dans quel état se trouve le ru des Grues dans lequel se déversent les eaux de ruissellement provenant du site de remblayage ?


Rappelons que ce ru des Grues est un affluent de la Beuvronne, rivière qui se jette dans la Marne, en amont du captage d'Annet-sur-Marne fournissant en eau potable 500000 habitants.

 

 

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